«Le septième art perd l'un de ses défenseurs les plus importants. Daniel Toscan du Plantier était un ambassadeur formidable pour le cinéma français. Il était intelligent, avait beaucoup d'humour et savait être élégant. · droite comme à gauche, il s'est battu pour le cinéma. Il était un peu le Talleyrand du cinéma pour le bien de notre art. Il s'était mis à la disposition du cinéma français. Il s'est usé pour (son) rayonnement.» (Jean-Claude Brialy) |
«Je suis KO, totalement bouleversé par cette nouvelle. J'ai appris sa mort alors que je lisais l'interview qu'il a accordée au Figaro ce jour même. Je suis sans voix. Nous nous connaissions depuis plus de quarante ans. On lui doit le développement et la renommée du film français. Il fait partie de notre famille. La profession est en deuil. Même si certains ne l'aimaient pas, il était un être d'exception. Daniel était un ami personnel. J'ai été de ceux qui étaient à ses côtés dans les moments difficiles. Il s'était remarié et il était à nouveau heureux. J'espère qu'il ne s'est pas vu partir.» (Alain Delon) |
«C'était un artiste, il aimait les artistes, il avait une fascination pour les artistes. Il n'a pas pu arrêter la fascination qu'il avait. Il était un groupie de tous ceux qui avaient du talent avec un véritable attachement. C'est quelqu'un que j'aimais profondément et je pense qu'il est irremplaçable. C'était un voyou délicieux.» (Jeanne Moreau) |