In The Cut

 

 


Américain - 2003 - 118 min. -
Réalisation :    Jane Campion
Scénario:
   Jane Campion, Susanna Moore
Avec :
   Meg Ryan, Mark Ruffalo, Jennifer Jason Leigh,Nick Damici
Du même réalisateur :
   Un Ange à Ma Table (1990), La Lecon De Piano (1993), Portrait De Femme (1996), Holy Smoke (1999), Sweetie (2003).
 
 

Synopsis

     Professeur de lettres new-yorkaise, Frannie vit seule. Bien qu'étudiant l'argot et les romans policiers, elle s'est toujours tenue loin de l'aspect glauque de la ville. Un soir, dans un bar, elle est le témoin d'une scène intime entre un homme et une femme. Fascinée par l'intensité de leur passion, elle n'a que le temps de remarquer le tatouage de l'homme et la chaleur de son regard. Le lendemain, elle apprend qu'un meurtre a été commis tout près de chez elle. Malloy, le policier chargé de l'enquête a le sentiment qu'elle sait quelque chose. Frannie se sent attirée par cet homme, mais son attitude l'effraie tout autant que le tatouage sur son poignet. Le doute s'insinue en elle… Impliquée chaque jour un peu plus dans l'enquête et dans une liaison qui la libère autant qu'elle lui fait peur, Frannie est tentée de tout quitter. Lorsqu'elle est agressée par un homme masqué, elle prend brutalement conscience qu'elle n'est plus en sécurité. Et Malloy n'est pas forcément la solution.
 

Analyse-critique

     Le récit cinématographique, In The Cut de la réalisatrice Jane Campion, laisse couler des préludes dramatiques dans une poésie et une sensualité savoureuses. Les événements impressionnants se cisèlent par un montage nerveux tandis que les rapports intimistes laisse la place à de longs plans suaves et quelques fois torrides.

     Meg Ryan offre une performance magique dans un rôle complexe et truffé de variantes dramatiques. Mark Ruffalo, même s'il campe un flic stéréotypé, parvient à lui donner, malgré tout, un style particulier et captivant.

      Dans In The Cut l'attraction des plans s'harmonisent lentement, doucement, voluptueusement pour créer auprès du spectateur un lyrisme langagier et iconique particulièrement réussis.

      Essentiellement la réalisatrice approche le récepteur avec douceur afin de mieux le choqué par les séquences plus troublantes et plus percutantes. Delà l'importance de la poésie et de la sensualité dans ce film déconcertant de Jane Campion.



   


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